Vie Communale passée

Le monde change de figure et ce n'est peut-être pas toujours à son avantage....

Jadis, le garde-champêtre, faisant office de crieur public, communiquait les avis à la porte de l'église, à la sortie des messes, plus tard, il placardais les avis sur les murs, maintenant, le garde champêtre n'existe plus....

Après le baptême, les parrains et marraines jetaient des liards aux enfants sur le parvis de l'église, planter le mai et vendre le mai étaient coutumes bien plaisantes. Certaines ont résisté au temps mais deviennent très rares, comme celle de tirer les campes a l'occasion d'un mariage et de tribouler ou carillonner pour un baptême,

Ducasses
Elles étaient bien hilarantes, ces ducasses du pont (au café jacquot et chez Adèle Lerot). Du Niclet, chez Cattier, chez Braguette, au chou, a Boyel, avec le jeu de la grenouille, du pain mollet, la course aux sacs. la perche au savon, le tir au fusil, le carrousel a vélos, les courses aux chevaux sur les prairies du marais, le crossage, les concours de chants, de menteurs, de fades ....

Vêtements
Le sarreau bleu et la casquette de soie donnaient belle allure a nos fermiers ! ! !

Spécialités culinaires
L'estomac n'était pas oublié par nos cordons bleus qui préparaient avec fierté gaufres, tartes a maton, pagnon, galimafiat et soyette

Cabarets
Il y a une centaine d'années, on comptait a Montignies 52 cabarets ou débits de boisson, comme enseigne, pour la plupart, c'était un bouquet pendu au-dessus de la porte; mais certains se payaient une enseigne humoristique : "au lit tout chaud", (dégrèves, rallonges), "au beau soleil", (Waneuken, Bouloirs), "au repos des chasseurs", (Calers, Roche) "hôtel madjette", (a. Destrait, Chêne) tapissé avec le journal de Mons, "auberge des blanc berte", (Pèlerin, cabarets)

Ustensiles particuliers
Autrefois, pour aller puiser l'eau à la fontaine, on se servait d'une canolle, et pour traverser la rivière, en dehors des ponts et passerelles, on employait une perche a sauter qui s'appelait brugon,